Un article paru dans le BMJ compare rétrospectivement sur une population de plus de 90 000 diabétiques de type 2, sur une période de 6 ans, l’influence de plusieurs médicaments antidiabétiques, comparativement à la metformine, sur le risque d’infarctus du myocarde, d’insuffisance cardiaque et de décès toutes causes confondues.
Comparativement à la metformine, les sulfamides hypoglycémiants de première et deuxième générations ont augmenté le risque de mortalité toutes causes confondues et n’ont pas fait mieux que la metformine sur le risque d’infarctus du myocarde ou d’insuffisance cardiaque. Dans le groupe des thiazolidinediones ou glitazones la pioglitazone a fait mieux que la rosiglitazone et a davantage réduit la mortalité toutes causes confondues que la metformine. Les antidiabétiques plus récents n’ont pas été pris en compte dans cette étude.
Au total, la metformine apparaît comme l’antidiabétique de référence dans le traitement du diabète de type 2, les sulfamides hypoglycémiants apparaissent avoir peu d’intérêt. La pioglitazone, Actos*, est à préférer à la rosiglitazone, Avandia*, (voir articles précédents) ; les glitazones semblent par ailleurs augmenter le risque de fractures.
Vue d’ensemble des antidiabétiques de type 2