Nous avons déjà indiqué à plusieurs reprises dans Pharmacorama l’intérêt du régime méditerranéen pour la prévention des accidents cardio-vasculaires.
Un article d’auteurs espagnols paru dans Archives of General Psychiatry d’octobre 2009 montre que l’adoption d’un régime méditerranéen réduit l’incidence des états dépressifs. Les personnes incluses dans l’étude citée étaient réparties en quintiles, de 1 à 5, selon qu’elles avaient le régime «de plus en plus » méditerranéen. Le risque de dépression était réduit de moitié chez les personnes qui avaient un régime très méditerranéen.
Rappelons que le régime méditerranéen comporte plus d’acides gras mono-insaturés type acide oléique présent dans l’huile d’olive que d’acides gras saturés, est riche en légumes, céréales, fruits et noix, végétaux, avec viande blanche et poissons et moins de viande rouge et relativement peu de produits laitiers.
Un article d’auteurs italiens paru dans Annals of Internal Medicine du 1er septembre 2009 a comparé les effets d’un régime pauvre en lipides et d’un régime de type méditerranéen pauvre en glucides chez des personnes où un diabète de type 2 venait d’être diagnostiqué. Chez ces diabétiques, le régime méditerranéen s’est montré plus bénéfique que le régime pauvre en lipides sur divers paramètres, en particulier sur la nécessité de recourir à un traitement antidiabétique : sur une durée de 4 ans 70 % des malades avec le régime hypolipidique devaient y recourir, contre seulement 40 % de ceux qui avaient un régime méditerranéen.