Nous avons récemment indiqué que les inhibiteurs de la pompe à protons pouvaient réduire l’efficacité du clopidogrel, voir ici.
Un article paru dans le Lancet du 19 septembre 2009 montre que les inhibiteurs de la pompe à protons réduisent l’inhibition de l’agrégation plaquettaire provoquée par une dose de charge de clopidogrel mais ne modifient pas, lorsqu’ils sont utilisés d’une manière prolongée, l’efficacité clinique du clopidogrel. Ils ne modifient pas non plus l’efficacité du prasugrel. Les auteurs concluent qu’il n’y a pas lieu d’éviter l’utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons chez les personnes traitées par clopidogrel ou prasugrel.
Personnellement j’aurais tendance à penser que si on peut éviter le recours aux inhibiteurs de la pompe à protons chez les malades traités par clopidogrel ou prasugrel, ça ne serait pas plus mal ! Revoir le texte précédent.