Dans un article paru dans les Archives of Internal Medicine du 13 juillet 2009, les auteurs ont voulu savoir si le traitement de l’hypertension artérielle des personnes âgées, en moyenne 75 ans, par les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, IEC, modifiait le déclin cognitif. Les auteurs aboutissent à la conclusion que, comparativement aux autres classes d’antihypertenseurs, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine ne modifient pas le déclin cognitif. Toutefois, en différenciant les inhibiteurs de l’enzyme de conversion à effet central (qui pénètrent bien dans le cerveau) et les inhibiteurs sans effet central (passant peu dans le cerveau), il apparaît que les premiers réduisent légèrement le déclin cognitif et que les seconds l’accentuent un peu. Ces résultats inciteraient à choisir un IEC à effet central de préférence à un IEC sans effet central. Mais il faut noter que les différences entre les divers groupes sont très faibles et à la limite de la significativité statistique.
Les IEC considérés par les auteurs comme ayant un effet central sont le captopril, le fosinopril, le périndopril, le ramipril et le trandolapril et les IEC sans effet central sont le bénazépril, l’énalapril, le moéxipril et le quinapril.
Pour en savoir plus, voir IEC.