Des auteurs italiens, dans un article paru dans le NEJM du 16 avril 2009, ont cherché à savoir si l’adjonction de valsartan au traitement habituel des épisodes de fibrillation auriculaire pouvait réduire leur fréquence de récurrence. L’étude a duré 1 an.
Le valsartan, (Tareg*, Nisis*), utilisé à la dose de 320 mg par jour après augmentation de la posologie en 2 étapes (80 mg pendant 15 jours et 160 mg pendant 15 autres jours) n’a pas modifié la survenue d’épisodes de fibrillation auriculaire ni entraîné d’effets indésirables particuliers si ce n’est une tendance à l’augmentation des accidents thromboemboliques. Par ailleurs, la tension artérielle systolique qui se situait autour de 140 mmHg au début de l’étude avait baissé à la fin de l’étude de 4 mmHg dans le groupe valsartan et de 2 mmHg dans le groupe placebo, la différence est statistiquement très significative mais cliniquement assez modeste pour une prise quotidienne de 320 mg, dose 4 fois plus élevée que celle qui est habituellement préconisée dans le traitement de l’hypertension artérielle.
Le valsartan est sans effet dans la prévention des épisodes de fibrillation auriculaire et son effet sur la tension artérielle au bout d’un an a été modeste. Qu’en est-il des autres sartans ?
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