Les auteurs américains viennent de publier dans les Archives of Internal Medicine du 23 mars 2009 les résultats d’une étude épidémiologique concernant la mortalité (toutes causes confondues, par cancers, par maladies cardio-vasculaires et autres causes) en fonction de la quantité et du type de viande consommée. L’étude porte sur plus de 500 000 personnes, hommes et femmes, âgées de 50 à 71 ans, suivies pendant 10 ans au cours desquels il y a eu près de 75 000 décès. Les auteurs ont classé la viande consommée en trois catégories : viande rouge (bœuf, porc), viande blanche (volailles et poissons), et viande en préparations industrielles (traduction proposée pour « processed meat ») et la quantité consommée de chacune de ces catégories a été donnée en quintiles (de 1 à 5).
De cet ensemble de données extrêmement complexes il ressort une tendance statistiquement significative à l’augmentation de la mortalité (globale et par causes spécifiques) avec l’augmentation de la consommation de viande rouge et de viande en préparations industrielles et inversement une diminution de la mortalité lorsque la consommation de viande blanche augmente.
Cette étude incite à augmenter la consommation de volailles et de poissons au détriment de la consommation de bœuf et de porc.