Le paludisme peut être une maladie mortelle si un traitement approprié n’est pas mis en œuvre précocement, ce qui n’est pas toujours possible dans certaines zones rurales de pays peu développés.
Un article paru dans le Lancet du 14 février 2009 montre que dans certaines zones rurales chez des malades atteints d’une forme sévère de paludisme, lorsque la prise d’antipaludiques par voie orale est impossible et qu’on ne dispose pas d’antipaludiques injectables, le recours à un suppositoire d’artésunate avant le transfert des malades vers un centre où un traitement approprié peut-être mis en en œuvre, réduit la mortalité et les séquelles de la maladie.
Cette étude montre que lorsque l’administration des médicaments par voie orale et par voie parentérale n’est pas possible, l’administration par voie rectale sous forme de suppositoire peut-être un recours utile.
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