La FDA dans une note du 26 février 2009 met en garde contre le risque de dyskinésies tardives après une prise prolongée et à doses élevées de métoclopramide, Primpéran*.
Le RCP du Primpéran* insiste surtout sur les dyskinésies aiguës qui apparaissent le plus souvent en début de traitement et sont réversibles à l’arrêt de celui-ci mais nécessitent parfois le recours à un antiparkinsonien anticholinergique. Les dyskinésies tardives sont caractérisées par des mouvements involontaires siégeant surtout au niveau de la face ; elles peuvent apparaître à retardement après l’arrêt du médicament. Elles sont peu réversibles et n’ont pas d’antidote. Pour en savoir plus sur les dyskinésies induites par les neuroleptiques, voir ici.
Je ne sais pas si le métoclopramide est utilisé en France d’une manière suffisamment prolongée et à doses suffisamment élevées pour induire des dyskinésies tardives.