Le traitement du trouble obsessionnel compulsif, TOC, repose sur l’utilisation d’antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de sérotonine ou de sérotonine et de noradrénaline comme la clomipramine (Anafranil*) et sur la thérapie cognitivo-comportementale.
Il existe des TOC sévères réfractaires à ces 2 types de traitements.
Des équipes de neurosciences de plusieurs CHU de France ont publié dans le NEJM du 13 novembre 2008, un article intitulé « Subthalamic nucleus stimulation in severe obsessive-compulsive disorder » qui montre que la stimulationdu noyau subthalamique peut améliorer durablement l’état de malades atteints d’un TOC sévère ne répondant pas aux traitements intensifs habituels. Cette étude a été menée sur 17 malades gravement atteints.
Cette stimulation intracérébrale par électrodes a aussi ses effets indésirables, risque d’hémorragie, d’infection, l’apparition d’états hypomaniaques et ne semble pas dispenser du traitement médicamenteux.
Il s’agit d’une étude préliminaire ouvrant des perspectives intéressantes qui restent à confirmer.
En matière de maladie de Parkinson, les choses sont plus avancées, la stimulation subthalamique donne des résultats favorables, voir la mise au point à paraitre dans le Lancet Neurology de janvier 2009.