Les bisphosphonates ont été suspectés de favoriser la fibrillation auriculaire, voir par exemple cet article.
Dans une étude publiée dans le BMJ du 12 avril 2008, et intitulée « Use of bisphonates among women and risk of atrial fibrillation… », les auteurs ont cherché à vérifier si le traitement par bisphosphonates augmentait le risque de flutter ou de fibrillation auriculaire. Ils ont comparé les dossiers de 13 586 malades atteints de troubles auriculaires et de 68 054 malades témoins (sans troubles auriculaires). Environ 3 % des cas et des témoins avaient utilisé un bisphosphonate, étidronate ou alendronate. L’analyse de l’ensemble des dossiers aboutit à la conclusion que l’utilisation récente, ancienne ou prolongée d’étidronate ou d’alendronate n’augmente pas le risque de fibrillation auriculaire ou de flutter.
On peut être tenté d’appliquer cette conclusion aux bisphosphonates autres que l’alendronate et l’étidronate par analogie de groupe mais sans apporter de preuve.