L’indication de la metformine est le traitement du diabète de type 2, voir metformine.
La metformine est proposée dans le traitement du syndrome des ovaires polykystiques, caractérisé par un trouble de l’ovulation et une hyperandrogénie ; une résistance à l’insuline et une hyperinsulinémie compensatoire conduirait à une augmentation du taux de testostérone. Un article paru dans le NEJM du 3 janvier 2008, intitulé « Metformin for the treatment of the polycystic ovary syndrome » fait le point sur cette indication particulière de la metformine.
Des auteurs chinois, dans un travail publié dans le JAMA et intitulé « Lifestyle intervention and metformin for treatment of antipsychotic weight gain » ont étudié chez des malades non diabétiques traités par antipsychotiques (il s’agissait de l’un des antipsychotiques suivants, clozapine, olanzapine, rispéridone ou sulpiride) l’influence d’une part de modifications du mode de vie (réduction de l’apport lipidique et pratique d’une activité physique) et d’autre part de la prise de metformine, 750 mg par jour, comparativement au placebo, sur le poids corporel, l’indice de masse corporelle et le tour de taille. Les modifications du mode de vie et la prise de metformine ont, séparément mais plus encore lorsqu’elles étaient associées, réduit d’une manière statistiquement significative les trois paramètres précédemment cités. Il est certainement recommandé aux personnes traitées par neuroleptique de surveiller leur alimentation, de faire de l’exercice physique ; le recours à la metformine pourrait être envisagé surtout s’il existe des signes annonçant un diabète.