Il est courant de recourir aux antipsychotiques pour traiter le comportement agressif des personnes non psychotiques ayant un handicap intellectuel.
Un article paru dans le Lancet du 5 janvier 2008 et intitulé "Risperidone, haloperidol, and placebo in the treatment of aggressive challenging behavior in patients with intellectual disability… » compare l’efficacité de la rispéridone et de l’halopéridol à celle du placebo chez les personnes non psychotiques ayant un comportement agressif et un déficit intellectuel (quotient intellectuel inférieur à 75).
Ni l’halopéridol, Haldol*, dit antipsychotique de première génération, ni la rispéridone, Risperdal*, dit antipsychotique de deuxième génération, n’ont fait mieux que le placebo. Les auteurs en déduisent que les antipsychotiques ont une place très limitée dans cette indication, sans exclure cependant leur utilisation occasionnelle. Le recours à une benzodiazépine peut être envisagé.