Nous avons déjà présenté dans Pharmacorama les principales propriétés du PAF ou Platelet-Activating Factor voir PAF dans Pharmacorama.
Un article paru dans le NEJM du 3 janvier 2008 initulé « platelet-Activating Factor, PAF acetylhydrolase, and severe anaphylaxis » montre qu’au cours des réactions anaphylactiques (œdème laryngé, bronchoconstriction, hypotension, choc) il y a, entre autres modifications, une élévation importante de la concentration plasmatique de PAF, parallèlement à une diminution de l’activité de la PAF acétylhydrolase plasmatique, enzyme qui inactive le PAF. L’élévation du PAF est globalement proportionnelle à la gravité des réactions anaphylactiques.
Sur le plan pharmacologique, la mise en évidence du rôle du PAF a peu de conséquences pratiques dans la mesure où il n’existe pas actuellement dans le commerce de médicament véritablement antagoniste du PAF. Par ailleurs, il faut noter que les réactions anaphylactiques graves comme le choc peuvent apparaître très brutalement et nécessitent une intervention immédiate (adrénaline !).