Nous avons récemment évoqué la possibilité de nouvelles indications de la vitamine D.
Un article paru dans Circulation en janvier 2008, intitulé « Vitamin D defiency and risk of cardiovascular disease » a étudié le risque d’accidents cardio-vasculaires chez des personnes d’une soixantaine d’années en fonction de leur concentration en vitamine D dans le sang : concentrations inférieures à 10 microgrammes par litre, concentrations inférieures à 15 microgrammes par litre, et concentrations supérieures à quinze microgrammes par litre. Les résultats montrent que le risque d’accidents cardio-vasculaires a été environ deux fois plus élevé chez les personnes hypertendues (tension artérielle supérieure à 140 mm Hg pour la systolique et 90 mm Hg pour la diastolique) qui avaient une concentration de vitamine D inférieure à 15 microgrammes par litre ; le risque n’était pas modifié chez les personnes non hypertendues. Les auteurs proposent plusieurs explications à ces constatations.
Il n’y a pas actuellement de preuve qu’une supplémentation en vitamine D réduise la fréquence des accidents cardio-vasculaires. Compte tenu de ce que l’on sait par ailleurs sur la vitamine D, une supplémentation en vitamine D des personnes âgées ayant un faible taux plasmatique ou ayant une alimentation pauvre en vitamine D paraît cependant pouvoir être conseillée.