La L-thyroxine est un médicament très utilisé mais l’adaptation de sa posologie nécessite une attention particulière pour éviter une hyperthyroïdie ou une hypothyroïdie.
Des auteurs marseillais décrivent dans la Presse Médicale (pas possible d’établir de liens vers ce journal – vive internet) numéro 10 d’octobre 2007, le cas d’une femme de 71 ans qui ne semblait pas répondre à la prise de L-thyroxine.
Après avoir recherché en vain les multiples causes susceptibles d’entraîner une résistance à la L-thyroxine, les auteurs ont décidé de faire un test de biodisponibilité en milieu hospitalier. Ce test consiste à ingérer le matin à jeun de 400 à 1000 microgrammes de L-thyroxine et à mesurer toutes les heures pendant six heures sa concentration plasmatique. Ce test a montré chez la malade concernée une nette élévation de la concentration de L-thyroxine, témoignant de sa bonne biodisponibilité. La résistance apparente à la thyroxine ne venait pas d’une mauvaise absorption intestinale mais de l’absence de prise du médicament.
À l’occasion de ce cas les auteurs dressent la liste des médicaments, des aliments et des maladies susceptibles de modifier la biodisponibilité de la L-thyroxine.
Pour en savoir plus, voir L-thyroxine.
