L’Afssaps a publié le 28 mars 2007 une mise en garde contre l’utilisation des extraits d’iboga comme drogue et a placé ces divers extraits sur la liste des stupéfiants.
Les extraits d’iboga, utilisés en Afrique, notamment au Gabon dans les rites initiatiques, ont été étudiés en Occident depuis les années 1900 et leurs propriétés stimulantes, et à doses plus élevées hallucinogènes, confirmées.
L’ibogaïne est un des principaux alcaloïdes extraits de l’arbuste Tabernanthe iboga. Elle a une structure indolique, rappelant celle de la sérotonine et semble avoir plusieurs mécanismes d’action qui dépendent d’ailleurs de la dose prise, sans doute de l’ordre de 500 mg en prise unique, alors que le LSD, autre molécule à structure indolique, agit à la dose d’environ 50 microgrammes.
Les préparations à base de produits illicites n’offrent aucune garantie quant à la qualité ni la quantité du produit qu’elles sont sensées contenir, et ceci en dehors de toute autre considération est une raison suffisante pour les éviter.
Nous indiquons ici la formule chimique de l’ibogaïne :