Les Annals of Internal Medicine du 2 janvier 2007 ont publié un article rapportant l’effet d’une prise de 800 microgrammes d’acide folique pendant trois ans sur la perte auditive de 819 hommes et femmes de 50 à 70 ans.
Au terme de cette étude, la perte auditive, élévation du seuil de perception, dans les fréquences basses a été de 1,7 décibel dans le groupe témoin et de 1 décibel dans le groupe traité par l’acide folique, soit 0,7 décibel de différence (le seuil initial moyen au début de l’étude était de 11,7 décibel). Pour les fréquences élevées, il n’y a eu aucune différence entre les deux groupes.
Ce ralentissement statistiquement significatif, P = 0,02, de la perte auditive dans les fréquences basses, a-t-il une signification clinique justifiant une supplémentation par l’acide folique ?