Lors du passage d’une année à l’autre on est tenté de faire un bilan des nouveautés en matière de médicaments. C’est une chose en apparence facile car les avancées essentielles ont été minimes. Mais, en pratique c’est plus compliqué.
Devant un nouveau nom de spécialité pharmaceutique on ne sait – s’il s’agit d’un principe actif nouveau et dans ce cas s’il est au stade AMM, s’il est déjà commercialisé dans tel ou tel pays, à l’officine, à l’hôpital – s’il s’agit d’un principe actif déjà bien connu pour lequel on a retenu une indication particulière parmi d’autres ou si ce n’est qu’un générique déguisé – s’il s’agit d’une énième association.
Le battage médiatique fait parfois autour de cette nouvelle spécialité pharmaceutique crée une attente dans le public et donne aux professionnels de santé l’impression qu’ils sont dépassés par la rapidité des progrès dont il est urgent de tenir compte.
Cette effervescence inutile nuit à un usage rationnel et réfléchi des médicaments. Pharmacorama, pour sa part, essaie d’y mettre un peu de pondération et de logique.