Un article des Archives of Internal Medicine du 22 janvier 2007, Suppression of Human Immunodeficiency Virus Type 1 Viral Load With Selenium Supplementation, montre que chez des malades infectés par le VIH et non déficients en sélénium un apport de 200 microgrammes de sélénium par jour, en plus du traitement antirétroviral standard, a entraîné dans le groupe recevant du sélénium et dont la concentration en sélénium plasmatique avait franchement augmenté sous l’influence de l’apport, une absence d’augmentation de la charge virale VIH-1 et une augmentation du nombre des cellules CD4, comparativement au groupe placebo et au sous-groupe sélénium dont la concentration de sélénium plasmatique avait peu augmenté .
Cependant, alors que les paramètres cliniques et biologiques de base des malades, avant traitement, sont présentés de façon claire, les modifications induites par le sélénium sont traduites en delta de variation, ce qui rend difficile l’appréciation de l’importance des effets. Dans cette étude qui a duré 9 mois, le sélénium n’a pas donné d’effets indésirables.
Par ailleurs, citons une étude, parue dans le JAMA du 25 décembre 1996, qui montre que la prise de sélénium pourrait réduire le risque de cancers cutanés.
Voir ce qui est déjà dit sur le sélénium dans Pharmacorama .