Le disulfirame, ou disulfiram en anglais, commercialisé en France sous le nom d’Espéral* est utilisé dans le sevrage alcoolique car en cas de prise d’alcool il déclenche des réactions extrêmement désagréables.
Dans la Revue de Neurologie de décembre 2006, des auteurs belges décrivent une "Encépalopathie de Gayet-Wernicke associée à une intoxication chronique au disufiram".
Cette observation a le mérite de rappeler que le disulfirame peut avoir des effets indésirables graves. En plus de ses interactions avec l’alcool et avec divers médicaments, il donne lui-même un certain nombre d’effets indésirables, polynévrites, névrites, encéphalopathies, troubles hépatiques qui ressemblent à ceux de l’imprégnation alcoolique chronique.
Il faut être réticent à prescrire le disulfirame, Espéral* (Antabus* dans d’autres pays).