On s’interroge sans doute plus sur la mise en route d’un traitement par un médicament que sur son arrêt.
Les bisphosphonates comme l’alendronate (Fosamax*, Fosavance*) sont aujourd’hui un des principaux traitements de l’ostéoporose postménopausique.
Une étude, JAMA du 27 décembre 2006, rapporte les résultats observés chez plus de mille femmes ménopausées qui, après avoir été traitées pour ostéoporose par l’alendronate pendant 5 ans, ont été réparties en 2 groupes suivis pendant 5 nouvelles années, l’un continuant à recevoir l’alendronate et l’autre arrêtant l’alendronate.
Les résultats peuvent se résumer ainsi : la densité minérale osseuse, les marqueurs biochimiques sont un peu moins bons dans le groupe qui a arrêté l’alendronate mais le risque de fractures et la tolérance ont été à peu près identiques dans les 2 groupes.
Cette étude montre d’une part qu’il est possible d’arrêter l’alendronate au bout de 5 ans (si le risque de fractures vertébrales notamment n’apparaît pas trop élevé) et d’autre part qu’un traitement de 10 ans est bien supporté.
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