L’augmentation du risque d’accidents cardio-vasculaires chez les personnes traitées par les anti-inflammatoires non-stéroïdiens inhibiteurs des cyclooxygénases de type 2, les coxibs, a été confirmée par plusieurs études. Mais l’importance du risque cardio-vasculaire induit par un nouvel AINS change en fonction de l’AINS qui est choisi comme référence, naproxène (Apranax*) ou diclofénac (Voltarène *) par exemple.
Un article du NEJM du 25 janvier 2007 montre que par rapport au placebo le naproxène tend à réduire le risque d’accidents cardiovasculaires alors que le diclofénac l’augmente. Le risque d’accidents cardiovasculaires d’un nouvel AINS, par exemple un inhibiteur de la COX-2, apparaîtra donc moindre si on le compare au diclofénac plutôt qu’au naproxène et dans beaucoup d’essais cliniques c’est le diclofénac qui est pris comme référence.
Le diclofénac, considéré comme un AINS classique, c’est-à-dire un inhibiteur de la COX-1, inhibe également la COX-2, et son utilisation chez les personnes présentant un risque d’accidents cardiovasculaires ne serait pas conseillé.