Nous avons déjà indiqué que la protéine C-réactive , CRP, (dosée par méthode ultra-sensible) est un bon marqueur de risque d’accidents cardio-vasculaires.
La protéine C-réactive ne serait pas seulement un marqueur mais serait elle-même un facteur de risque et les médicaments s’opposant à son action auraient un effet protecteur contre les accidents cardiovasculaires.
Un article paru dans la revue Nature du 27 avril 2006 et repris dans le NEJM du 3 août 2006 montre que la protéine C-réactive humaine, administrée à des souris, augmente considérablement l’importance des lésions provoquées par une occlusion expérimentale des coronaires. Une molécule de faible poids moléculaire, le 1,4-bis(phosphocholine)-diméthylcyclohexane, qui forme un complexe avec la protéine C-réactive, la neutralise et supprime ses effets néfastes lorsqu’elle administrée expérimentalement.
Il reste à savoir si la protéine C-réactive participe véritablement à l’extension des lésions au cours des accidents cardio-vasculaires chez l’homme et si par ailleurs leur inhibition a un intérêt clinique.
Nous indiquons ici la formule chimique du 1, 4-bis(phosphocholine)-diméthylcyclohexane :