L’utilisation de préparations magistrales amaigrissantes à base souvent non spécifiée d’hormones thyroïdiennes n’est pas une nouveauté. Leur interdiction est bienvenue : mieux vaut tard que jamais.
Faire des préparations magistrales à base d’extraits thyroïdiens et d’hormones thyroïdiennes de synthèse dans une officine témoigne d’un inconscience du risque : comment avec des moyens rudimentaires assurer une précision, une reproductibilité à quelques microgrammes prés de la quantité de principes actifs dans la présentation finale destinée au malade ?
Prendre ce risque n’a aucune justification puisque l’industrie pharmaceutique fournit – ( ce n’est peut-être pas le bon moment pour le dire puisqu’il y a rupture transitoire de fourniture d’Euthyral*) – ce qu’il faut pour corriger une hypothyroïdie ou freiner la glande thyroïde, la levothyroxine T4, Lévothyrox*, la LT3, Cynomel*, et l’association T4 et T3, Euthyral*.
Quand on ajoute au risque provenant des mauvaises préparations magistrales, à la fois qualitatives et quantitatives, une utilisation inappropriée, on majore les dangers.
Pour plus d’informations, voir : TRH, TSH et hormones thyroïdiennes, antithyroïdiens de synthèse.