Une méta-analyse parue dans le Lancet 29 avril 2006, Rate, extent, and modifiers of spermatogenic recovery after hormonal male contraception: an integrated analysis, montre que l’administration de testostérone seule ou associée à un progestatif à des hommes adultes bien portants est susceptible de réduire leur spermatogénèse a des taux de spermatozoïdes par millilitre de sperme insuffisant pour assurer une fécondation.
A l’arrêt de l’administration de testostérone ou de l’association testostérone progestatif poursuivie pendant plusieurs mois on observe en quatre ou cinq mois une remontée progressive du taux des spermatozoïdes jusqu’à la normalisation. Cette étude montre d’une manière indirecte qu’il est possible d’obtenir une contraception par l’administration de l’hormone mâle à l’homme sans toutefois préciser son efficacité et ses inconvénients. On sait depuis longtemps que l’administration de testostérone fait chuter le taux de spermatozoïdes. Cette inhibition s’explique par le fait que si on administre de la testostérone en quantité suffisante pour atteindre un taux plasmatique permettant de bloquer la sécrétion de LH, la sécrétion de testostérone endogène par le testicule est arrêtée or celle-ci est nécessaire à la spermatogénèse.
Pour en savoir plus, voir Androgènes – Effets.