Une équipe de Rotterdam vient de publier dans le BMJ du 24 février 2006, Symptoms of anxiety and depression in childhood and use of MDMA: prospective, population based study, une étude montrant que les individus qui ont présenté dans leur enfance des troubles anxieux ou dépressifs avaient 2 fois plus de risque de devenir utilisateurs d’ecstasy, (3,4-méthylènedioxyméthamphétamine, MDMA) que les individus témoins.
Cette relation entre troubles anxieux ou dépressifs de l’enfance et consommation ultérieure de MDMA inclut en réalité plusieurs causes personnelles et environnementales.
Quoiqu’il en soit, il est utile de rappeler la toxicité du MDMA : toxicité aiguë, en prise isolée, arythmies cardiaques, hyperthermie, convulsions, insuffisance rénale etc, toxicité chronique, en prises répétées, troubles psychotiques et dépressifs, altération possible des neurones sérotoninergiques.
Pour amphétaminiques en général, voir : Stimulants de la vigilance et anorexigènes.