Le Lancet du 15 octobre 2005 publie un article sur la fréquence des cancers de la bouche (dont la cause principale est le tabac) et la prise prolongée d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, AINS.
Selon cet article, la prise prolongée d’AINS réduit de moitié l’incidence des cancers de la bouche, même chez les fumeurs, mais par contre double le risque de décès par accidents cardiovasculaires sans modifier cependant la mortalité totale toutes causes confondues. La prise prolongée de paracétamol est sans incidence sur ces 2 types de risques.
Cette étude fait bien ressortir la particularité du paracétamol et montre que les AINS en général, à un degré moindre sans doute que les inhibiteurs spécifiques des COX2, tendent à augmenter le risque d’accidents cardiovasculaires.
Voir Généralités sur les AINS.