Un article du Lancet publié en ligne le 24 aout 2005 suggère que les moins bons résultats de la chimiothérapie de certains cancers du sein chez les femmes obèses comparés à ceux des femmes de poids normal pourrait provenir d’une diminution systématique de la posologie des médicaments anticancéreux chez les obèses.
Sans rapport direct avec cet article, force est de constater que les cancérologues continuent d’utiliser la surface corporelle pour adapter la posologie de leurs médicaments bien que ce procédé ne repose sur aucune justification expérimentale ou théorique et constitue un obstacle à la progression de la connaissance de la pharmacocinétique des anticancéreux.
Un des tout premiers articles de Pharmacorama traitait de cette question. Je rappelle que les colonnes de Pharmacorama sont ouvertes à tous ceux qui voudraient s’exprimer sur ce sujet (et sur d’autres).