L’éfalizumab, anticorps monoclonal recombinant, déjà commercialisé aux USA, a été commercialisé en France fin juillet 2005 avec l’indication psoriasis en plaques de l’adulte n’ayant pas répondu aux autres traitements, ciclosporine, méthotrexate ou puvathérapie. Sa prescription est réservée aux dermatologues.
La physiopathologie du psoriasis est encore mal connue mais des mécanismes de type immunologique interviennent. L’éfalizumab touche un de ces mécanismes, il se fixe sur la sous-unité CD11a du LFA (lymphocyte function-associated antigen-1), intégrine présents à la surface des lymphocytes T activés. Cette fixation empêche le LFA d’interagir avec les ICAM (intercellular adhesion molecule), présent à la surface des kératinocytes des plaques de psoriasis, ce qui réduit l’importance des phénomènes inflammatoires et prolifératifs. Voir communications intercellulaires.
L’éfalizumab s’administre par voie sous-cutanée. Il a plusieurs effets indésirables, un syndrome pseudo-grippal, avec fièvre, maux de tête, frissons, nausées et myalgies, une hyperleucocytose et une hyperlymphocytose.
L’avenir dira quelle sera la place de ce nouveau médicament dans le traitement du psoriasis.
Pour plus d’informations sur Raptiva*, il est possible de consulter son RCP suisse.
Depuis la commercialisation de Raptiva* ont été décrites, parmi ses effets indésirables, des polyradiculonévrites inflammatoires dont des cas de Guillain-Barré. Elles sont signalées dans le RCP de Raptiva*.
Additif :
Depuis la commercialisation de Raptiva* ont été décrites, parmi ses effets indésirables, des polyradiculonévrites inflammatoires dont des cas de Guillain-Barré et des cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive.
L’éfalizumab a été commercialisé sous le nom de Raptiva* mais en février 2009 son autorisation de commercialisation a été suspendue dans plusieurs pays.