Dans le NEJM du 16 décembre 2004 des auteurs anglais ont étudié la fréquence des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux dans les 3 mois qui suivent une infection aiguë respiratoire ou urinaire ou une vaccination contre la grippe, le tétanos ou les pneumocoques.
Ils ont constaté que les vaccinations précédemment citées n’augmentaient pas la fréquence des infarctus ni des accidents vasculaires cérébraux. Par contre les infections aiguës, en particulier respiratoires, augmentaient considérablement le risque d’infarctus et d’accidents vasculaires cérébraux pendant plus de 2 mois mais surtout pendant les 15 premiers jours qui suivent l’épisode infectieux (risque multiplié par 3).
Le mécanisme de l’augmentation du risque n’est pas bien connu et il n’est pas évident de savoir ce qu’il faut faire pour contrecarrer cette augmentation. On peut toujours dire qu’il faut bien surveiller le malade, ajouter « Primum non nocere », mais en pratique…