L’Afssaps dans un communiqué de presse du 3 novembre2004 rappelle que le Zyprexa* injectable (olanzapine) peut être à l’origine d’effets indésirables parfois graves et renvoie à la lettre adressée par le Laboratoire Lilly aux médecins et aux pharmaciens concernés par ce problème.
Il est clair que les états d’agitation extrêmes qui résistent au premier médicament donné tendent à faire augmenter les doses de celui-ci et à en ajouter un deuxième. Si ces médicaments sont peu efficaces sur l’agitation d’un malade particulier, leurs effets indésirables ne sont pas pour autant supprimés. Il faut tenter de limiter l’escalade thérapeutique.
Parmi les neuroleptiques sédatifs, le dropéridol, Droleptan* a été retiré du commerce, le Zyprexa* injectable est un des plus récents. A-t-il beaucoup d’avantages sur quelques anciens comme le Nozinan* injectable (lévomépromazine), le Tercian* injectable (cyamémazine) ou le Tiapridal* injectable (tiapride) ou encore le Loxapac* injectable (loxapine) ?
Voir aussi : Antagonistes adrénergiques.
Additif 2010
Le dropéridol, Droleptan*, ampoule injectable IV à 2,5 mg et ampoule injectable IM à 5 mg, est commercialisé en France mais est réservé à l’usage hospitalier, avec de nombreuses précautions d’emploi et des indications restreintes. Le Droleptan* IM a l’indication : états d’agitation au cours des psychoses et des états d’agressivité, chez l’adulte. Le Droleptan* IV a l’indication prévention des nausées et vomissements postopératoires ou induits par les morphiniques.
En aout 2010, Santé Canada a rappelé que le dropéridol injectable pouvait provoquer des arythmies sévères.