Dans un article du JAMA du 27 octobre, des auteurs hollandais comparent la fréquence des pneumopathies communautaires chez des personnes prenant et ne prenant pas des antisécrétoires gastriques (antagonistes des récepteurs H2 de l’histamine, AH2, et des inhibiteurs de la pompe à protons, IPP).
Résultats : chez ceux qui prenaient des antisécrétoires, en particulier des IPP, la fréquence des pneumonies était de 2 à 4 fois plus élevée que chez ceux qui n’en prenaient pas.
Les auteurs expliquent ce résultat par la suppression de l’acidité gastrique qui, normalement s’oppose à la prolifération microbienne. Ils suggèrent de limiter autant que possible, surtout chez les personnes fragiles ou âgées, la prescription d’antisécrétoires gastriques.