Dans le NEJM du 7 août 2003, concernant le traitement hormonal substitutif de la ménopause, 2 articles (ici et la) et 2 commentaires (le premier et le deuxième) n’apportent pas d’argument en faveur du THS en vue de réduire le risque de troubles coronariens.
Un article dans le JAMA du 27 août 2003 montre un effet favorable d’une faible dose d’estradiol (0,25 mg par jour, ce qui est 4 à 8 fois moins que la posologie habituelle mais ne mérite pas le terme de " ultra-low " , ultra-faible utilisé par les auteurs) sur les paramètres explorant le métabolisme osseux, notamment la densité osseuse et non sur des paramètres cliniques (fractures).
En conclusion on peut admettre que des résultats différents pourraient être obtenus avec d’autres modalités de traitement hormonal (produits utilisés, doses, voies d’administration) mais ceci reste à prouver et, pour le moment, les données ne poussent pas à prescrire un THS au long cours.