Une mise au point a été publiée dans The New England Journal of Medicine et intitulée "Polymyalgia Rheumatica and Giant-Cell Arteritis" ou pseudopolyarthrite rhizomélique et artérite à cellules géantes. L’artérite à cellules géantes ou artérite temporale était, il y a peu de temps encore, appelée maladie de Horton.
Les médecins connaissent bien l’artérite temporale mais, comme la mise en route du traitement est une urgence pour éviter une cécité, il faut savoir y penser pour en faire le diagnostic le plus tôt possible. Chez une personne de plus de 50 ans, sont évocateurs de la maladie l’apparition d’une céphalée sévère d’un type inhabituel, d’une sensibilité du cuir chevelu lors des contacts, de troubles visuels, de douleurs intermittentes à la machoire lors de la mastication, d’une fièvre et d’une vitesse de sédimentation ( VS examen facile à obtenir) supérieure à 50 mm à la première heure.
En cas de suspicion d’artérite temporale, avant confirmation de la maladie par biopsie artérielle, il faut commencer le traitement par prednisone, 60 mg par jour, soit Cortancyl* comprimés à 20 mg, 3 par jour en une ou plusieurs prises.Ce traitement par glucorticoïde peut arrêter l’évolution vers la cécité mais ne corrige généralement pas l’atteinte oculaire déjà constituée, ce qui montre l’importance d’un traitement précoce. Par la suite la posologie du glucorticoïde doit être progressivement réduite et adaptée.
Voir glucocorticoïdes.