Le stiripentol, après plusieurs années d’essais cliniques, vient d’être commercialisé en France sous le nom de Diacomit* dans une indication assez limitée: épilepsie myoclonique sévère du nourrisson, en addition à l’association valproate de sodium et clobazam, lorsque celle-ci s’avère insuffisante pour controler les crises.
Le stiripentol inhibe la recapture d’acide gamma aminobutyrique, ce qui expliquerait au moins partiellement ses effets, et est par ailleurs un inhibiteur de plusieurs isoenzymes du cytochrome P450, notamment CYP1A2 et CYP3A4. Par cette inhibition enzymatique il peut ralentir la métabolisation de certains autres médicaments, y compris certains autres antiépileptiques dont la concentration plasmatique tend à s’élever.
Présentations: gélule et sachet-dose à 250 et 500 mg.
Pour consulter le RCP, voir stiripentol.
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